Sébastien Paré
Sébastien Paré
Du tartare dans votre assiette

Recette proposée :
Tartare de cerf rouge du Québec et sa purée de canneberges à la rousse forte aux fruits de la Barberie
La rousse forte aux fruits de la Barberie
La rousse forte aux fruits de la Barberie
Cette semaine nous vous suggérons une bière! Une bière rousse qui se marie à merveille avec le cerf rouge.
Recette proposée :
Tartare de cerf rouge du Québec et sa purée de canneberges à la rousse forte aux fruits de la Barberie


Les éleveurs - Leurs responsabilités

 

Toute personne qui élève des cervidés pour son compte, ou moyennant une rémunération pour d’autres, doit comprendre qu’il a, de ce fait, des responsabilités à donner adéquatement les soins indispensables au bien-être des animaux. Il doit donc s’assurer que lui-même et son personnel possèdent les connaissances sur les besoins élémentaires des cerfs selon l’espèce ou les espèces en élevage, sexe, âge des animaux, saison, etc. 

 

La connaissance du cerf, c'est-à-dire, ses habitudes, ses comportements à différentes périodes de l’année, liée à l’utilisation d’installations et d’équipements de contention adéquats est indispensable pour assurer les manutentions des animaux sans risque, tant pour l’homme que pour la bête. Pour ce faire, l’éleveur verra à s’adjoindre des personnes reconnues pour leur calme et leur patience. Il doit être capable de déceler les signes cliniques de malaise ou de maladie et consulter un vétérinaire ayant les connaissances requises pour traiter les cervidés.

 L’éleveur doit posséder les ressources financières pour aménager et entretenir des installations adéquates, fournir de l’eau potable, une nourriture abondante et de qualité, faire les traitements préventifs (vermifuges, vaccins et autres), fournir les soins vétérinaires lorsque la santé des animaux l’exige, et poser toutes les actions indispensables pour assurer le bien-être des animaux.

 L’aspect financier ne doit, en aucun temps, être une raison pour négliger de porter une aide à un animal en détresse ou de retarder indûment un traitement approprié à l’état de l’animal.